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 Blood controler~L'immortel~Chi'.


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L' Immortel
Orochimaru Taiga
Orochimaru Taiga
L' Immortel




Power
••• Alias : L'immortel/Le blood controler.
••• Power : Contrôle du corps humain.
Niveau ∆ :
Blood controler~L'immortel~Chi'. Left_bar_bleue29/100Blood controler~L'immortel~Chi'. Empty_bar_bleue  (29/100)
Blood controler~L'immortel~Chi'. Vide
MessageSujet: Blood controler~L'immortel~Chi'.   Blood controler~L'immortel~Chi'. EmptyLun 24 Nov - 1:56

∆ NOM :  TAIGA.
∆ PRENOM :  Orochimaru. (On le surnomme Chi'.)
∆ ÂGE :  25 ans. (En paraît à peine vingt.)
∆ NATIONALITÉ :  Japonaise.
∆ LIEU DE NAISSANCE :  Kyôto.

∆ SEXUALITÉ :  Hétérosexuel.
∆ SITUATION AMOUREUSE :  Célibataire.
∆ MÉTIER :  Combattant égalitaire.
∆ GROUPE :  Egalitaires.
L'immortel

« C'est tellement héroïque, j'en ai les larmes aux yeux. »
∆ CLASSE :  Attribué.
∆ NOM DE L'ATTRIBUTION :  Contrôle du corps humain.
∆ MAÎTRISE :  09/10
∆ DESCRIPTION :  Orochimaru est capable de contrôler la moindre cellule de son corps, mais l'élément sur lequel il a le meilleur contrôle est son sang, il peut le faire jaillir et le modeler comme il le désire. Grâce à cette pression sanguine il est capable d'utiliser ses membres qui ont été coupés et arrachés à distance et en pouvant leur faire subir d'autre modifications cellulaires plus complexes. (Augmentation de la taille, de la musculature, de la structure osseuse du membre en question.) Il peut également de ce fait arrêter la douleur et ne plus la ressentir. Il peut également régénérer son corps comme il le désire et ce peut-importe où il est touché. Cependant il mettra bien plus de temps à se reconstruire si vous le mettez en morceaux que si vous lui tranchez juste un bras. Il est immortel oui. Néanmoins, Il possède un point faible, il s'agit d'un organe supplémentaire que les humains ne possèdent pas. Il est situé un peu au dessous du coeur. Détruisez le et s'en sera terminé de lui.

∆ INVENTAIRE :  
Objet n°1 : Un poignard cranté simple.
Objet n°2 : Un enregistreur audio.
Objet n°3 : Un brouilleur d'ondes courtes.
Objet n°4 : Un bracelet de micro explosifs. (Pour se faire sauter un bras.)
Objet n°5 : Un ballon de basket.
Ce type possède la pire personnalité du monde. Il est retors, fourbe, sournois, cassant et même méchant. Il cherche sans cesse la petite bête et ne se garde pas de balancer quelques répliques cinglantes dès que l'occasion se présente. Il est clairement hypocrite, et ne se privera jamais de parler sur vous si cela peut lui rapporter quelque chose. C'est le genre de type avec qui on ne voudrais jamais jouer au poker. Il ne dispose d'aucun mal à déchiffrer le visage des gens. Presque comme si il pouvait lire dans leurs pensées, un peu comme un medium. Et c'est pour ça qu'il excelle tout particulièrement dans un domaine : Faire ce que les gens détestent le plus. Et jamais il ne se prive de le faire, il aime bien trop ça, voir cette petite lueur paniquée au fond de leurs yeux, leur visage se décomposer. C'est également un maître du faux, habile pour feindre les émotions et jouer avec celles des autres, habile pour inspirer la confiance aux gens pour mieux leur planter un couteau dans le dos. Mais à force d'être faux il arrive parfois qu'il se perde dans ses émotions et qu'il ne sache plus vraiment ce qu'il ressent à l’égard d'une personne, et le mélange d'émotions contraires ça le rend encore plus détestable. A force d'être ainsi on ne peut-être plus précis sur sa personnalité. Parce qu'on ne sait pas si il a vraiment un bon côté tant il fait semblant. Son côté "gentil" est juste absent et insondable. On peut juste le cataloguer de mauvais, parce qu'on ne sait jamais ce qu'il pense vraiment des gens et qu'il n'a jamais entretenu de vraie bonne relation. Tout a toujours été faux, c'était seulement pour lui, pour son profit. Mais au final il ne sait plus vraiment comment ça marche, les émotions pour lui sont devenues une sorte d'automatisme qui lui permettent de s'adapter à toutes les situations et ne lui sont presque plus dictées par son instinct. C'est aussi quelqu'un d'extrêmement prudent et vigilent qui laisse rarement les choses au hasard et qui utilise son esprit fin et aiguisé ainsi que sa capacité d'analyse pour élaborer des plans retords et vicieux. En bref c'est un type dangereux qu'il vaut mieux éviter de fréquenter. A moins de vouloir vous retrouver avec un couteau dans le dos.

I. Parce qu'il faut bien un début.

Je suis né à Kyôto, dans une famille modeste et sans histoire. Mes parents sont tout deux des attribués. On peut dire que j'ai de la chance d'avoir une famille qui a pu survivre correctement à la guerre. Parce que des orphelins, j'en ai croisé des tas. J'ai eu une enfance plutôt heureuse, j'avais des amis avec qui jouer, des parents qui m'aiment, un grand-frère qui m'a appris le basket. Je n'avait vraiment pas à me plaindre pour un gosse né à l'après guerre. Hum pour mon don, je devais avoir environ sept ans quand ça s'est manifesté la première fois. Je m'étais juste coupé le bout du doigt et mon sang avait pris des formes étranges avant que la plaie ne se régénére d'elle même. Ce don étant semblable à celui de ma mère, c'est elle qui m'a enseigné à le manier. Je ne vous cache pas que pendant les premiers entraînement, j'ai eu beaucoup de mal à voir mon sang gicler comme pas permis, surtout que je ne contrôlais pas encore assez mon don pour pouvoir stopper la douleur à chaque fois. Parfois je me sentais tellement mal que je les maudissait elle et mon père de m'avoir refilé un don comme ça. Mais j'ai finit par m'y faire, peut-être un peu trop puisque j'ai développé une fâcheuse tendance à m'amuser avec. Si, je vous assure que c'est très drôle de se couper un doigt en cuisinant et d'aller chatouiller le nez de sa mère sans pour autant arrêter de fare la popote. Alors forcément elle gueulait.

"Arrête ça ! Ce n'est pas un jeu !"
"Mais moi ça m'amuse, regarde."


Et je lui souriait, j'avais à peine douze ans et je prenais déjà plaisir à m'amuser avec les gens, à faire de les énerver, de jouer avec leurs nerfs et leurs sentiments. Je ne lui souriait pas parce que j'avais envie de le faire vraiment, mais plutôt parce que je savais qu'en lui souriant ainsi, je pouvais obtenir ce que je voulais d'elle. De plus je savais déjà voir si je dépassait les limites ou non en surveillant son visage, le coin des lèvres qui tressaute, l'oeil gauche qui se tire vers l'extérieur pendant une seconde, les signes de l'énervement. C'est si facile de lire sur le visage des gens. Facile oui, et c'est pour cela qu'un jour j'ai décidé de cacher mes yeux et de ne jamais m'arrêter de sourire. J'ai décidé que personne ne pourrait me lire. C'est a partir de ce moment là également que j'ai commencé à perdre la confiance de mes parents, mais est-ce vraiment si important ?  

II. Joyeux anniversaire !

Le jour de mes quinze ans, mon frère est venu me voir en me disant qu'il avait un cadeau spécial pour moi. Ce qui m'a plutôt surpris parce qu'avant il ne m'avait jamais rien offert d'autre que des ballons de basket. Il m'a emmené avec lui et bien entendu je n'avais pas le droit de regarder. Mais j'essayais tout de même parfois de jeter des coups d'oeil en fourbe tant ma curiosité se faisait grande. Finalement il m'a tout bonnement retiré mes lunettes avant de m'enfoncer sa casquette sur la tête.

"R'garde pas j't'ai dit !"
"Mah, désolé.~"
"Tsk ! T'excuses pas si t'es pas désolé ! Abruti."
"Ahah ! Pardon.~"
"Tu l'fait exprès hein !?"

Oui il était une des rare personne qui avait encore confiance en moi, mais c'est sûrement parce que moi aussi j'avais toute confiance en lui et que jamais il ne me serait venu à l'idée de lui nuire. En même temps, c'était un peu mon frère. Il m'a guidé jusque dans un bâtiment, il m'a laissé le temps de discuter avec quelqu'un à propos de jouer à l'essai. J'essayais de relever la casquette pour regarder mais sans mes lunettes, je n'ai pas vu grand-chose, mais j'ai senti le coup sur la tête.

"Pas encore ! J't'ai pas dit de regarder !"
"Aïeaïe, t'aurais pu taper moins fort nii."
"Tu l'mérite ! Imbécile !"  


On a avancé un peu et des bruits que je connaissait bien me sont parvenus aux oreilles. Le rebond du ballon, le grincement des chaussures, les vibration du cerceaux, le flop du filet et sa résonnait et par terre ce n'était pas du béton, mais du plancher. Comme dans les vrais matchs d'avant. J'ai finalement pu retirer la casquette et retirer mes lunettes. Et je suis resté admiratif, mon frère m'avait emmené dans une vraie salle de basket, j'avais l'habitude des vieux terrains où les paniers tenaient encore à peine debout et là... Du plancher, des paniers aux panneaux en verre, des spots. Je me suis tourné vers mon frère la bouche grande ouverte.

"C'est pas terminé, aujourd'hui tu joue avec l'équipe, il nous manque un joueur. T'as intérêt à t'accrocher, c'est pas le même niveau que les gosses du quartiers d'à côté."
"J'ai eu un bon entraîneur. Puis j'ai travaillé dur aussi."
"J'ai hâte de voir ça tiens !"


On est allé se changer, ce jour là j'avais également découvert une nouvelle paire de chaussures de baskets que mes parents avaient achetées plus l'uniforme de l'équipe du lycée de mon frère. J'ai été présenté aux membres de l'équipe avant d'aller pour l'échauffement. Je m'extasiais de la sensation du ballon entre mes mains et du plancher sous mes chaussures, c'était vraiment parfait, je jouais l'échauffement en ne donnant rien de moi-même, juste quelques lancers et un alley-hoop réalisé avec mon frère. Puis le match fut lancé et je pu m'en donner à coeur joie. Nos adversaires étaient bons, mais nous étions meilleurs. Les paniers s'enchaînaient des deux côtés mais nous avions toujours un coup d'avance. Et nous allions encore monter. Parce que pour un joueur de basket standard, se trouver face à un jouer de basket de rue est déstabilisant à cause du style de jeu agressif. Mais moi je l'ai détourné et j'en ai fait mon style. Un dribble entre les jambes récupération du ballon, sans lâcher l'adversaire des yeux et pour achever de le passer ? Simple je lui laisse penser que le ballon je vais le lui mettre dans la poire avant de pivoter pour le passer par la droite sauter pour dunker. Oui je pouvais me vanter d'être bon. Et ce match on l'a gagné et moi en fait j'ai surtout gagné le droit d'être comparé à un serpent.

"Eh !? Pourquoi un serpent !?"
"Ton jeu est rapide et c'est assez compliqué de l'arrêter. Tes gestes... sont trop instinctifs et n'on rien de commun avec les gestes du basketball. On ne les connait pas. On ne peut pas prévoir comment tu vas essayer de passer. Et ton air sournois n'arrange rien !"
"Hein !? Nii ! Il a dit que j'ai un air sournois !"
"Il a raison ! Abruti ! T'as vu ta tête ! T'es fourbe ! Fourbe, fourbe et sournois !"
"Je te signale que tu me ressemble ! Abruti !"

Oui c'est souvent qu'on se disputait, mais ce n'était jamais rien de méchant, c'était des petites prises de bec entre frères. Sur le chemin du retour, alors qu'on se poussait en continuant de gentiment se lancer des piques j'ai perdu l'équilibre et je suis tombé en m'ouvrant de ce fait la paume de la main en essayant de me rattraper. Mon frère m'a relevé sur le champ.

"Hé ! Désolé ! Tu vas bien ?"
"Ahah, oui regarde !"


Et je lui montrait ma main qui commençait déjà à se régénérer d'elle même.

"Ah, j'oublie toujours que tu tiens de maman à ce niveau là !"
"Te plains pas, tu pourrais me tuer sans bouger ! Tu contrôles le corps des autres !"
"Une personne à la fois ! Et je peux pas me régénérer moi !"
"C'est déjà pas mal hein !"


Et on a recommencé à marcher, on est rentré à la maison, les parents nous attendaient. Tout allait bien, avec mon frère nous avons décidés de retourner jouer au basket après manger, nous nous sommes donc rendus sur le terrain de basket du quartier pour enchaîner les one on one, j'allais prendre l'avantage quand j'ai aperçu un petit groupe de personnes, mêlant jeunes et adultes qui s'approchaient. J'ai avorté mon tir et je me suis retourné en les saluants d'un signe de la main.

"Yoh ! Vous cherchez quelqu'un pour jouer ?"
"C'est vous qu'on cherchait oui, mai pas vraiment pour jouer."  
"Eh ? Vous nous cherchiez ? Pourquoi ?"


C'est là que mon frère m'a attrapé par le bras en me criant presque qu'il fallait pas rester ici.

"Nii !?"
"Ta gueule et cours ! T'as pas vu les plaques de l'autre type !?"


Alors les rumeurs était vraies, la guerre n'était pas vraiment terminée. Nous étions toujours les cibles des chasses de l'Index. Alors je courrais derrière mon frère, je courrais à en perdre haleine. Mais ce fut peine perdue, puisque bien vite ils nous ont rattrapés et on s'est trouvés plaqués à terre, à leur pieds. Mais je ne me démontais pas. Je n'arrêtais pas de sourire, je ne montrerais à personne que j'avais peur. Je regardais mon frère qui lui en faisait autant mais il le faisait différemment, avec cette force de caractère qui lui était propre. Mais avant que je réalise quoi que ce soit, quand j'ai relevé la tête, le canon d'une arme s'est trouvé braqué sur mon front. Puis plus rien.

III. Pire qu'un lendemain de cuite.

J'ai ouvert les yeux, tout était flou, j'avais la nausée et un mal de crâne horrible. J'ai cligné des yeux plusieurs fois en tendant le bras sur le côté pour attraper mes lunettes. Je n'y arrivais pas. Finalement j'ai senti qu'on me les mettais dans la main alors je les ai mises et je me suis tournée sur le côté pour apercevoir ma mère. J'ai instinctivement recommencé à sourire en refermant les yeux.

"Yoh... Combien de temps j'ai mis cette fois ?"
"Environ deux semaines..."
"... Je vois. J'ai raté beaucoup de choses ?"


Non, je ne voulais pas évoquer le fait que mon frère ai perdu la vie ce soir là. Surtout pas avec ma mère. Je ne supporterait pas de la voir pleurer comme ça. Alors j'essaie de savoir où est-ce qu'on en est maintenant. J'ai passé ma main contre mon front, tout était normal. Comme si cette balle n'avait jamais existé. Et malgré la situation pesante, j'arrivait encore à me demander quelle taille le trou qui se trouvait dans ma tête pouvait bien faire. Mais je n'allais pas le demander.

"Nous avons quitté le japon. L'Index a recommencé à bouger là-bas..."
"Je crois que j'avais remarqué. Où sommes nous ?"
"En France. A Neo-Paris."
"Chez les égalitaires ?"
"Non, nous avons notre propre logement."
"Tant mieux..."
 

A vrai dire je m'en fichait pas mal, j'ai baillé l'air de rien avant de me redresser dans le lit que j'occupais.

"Tu dois mourir de faim, il y a ce qu'il faut dans la cuisine."
"Ok. Hum... Et p'pa ?"
"Il s'est engagé chez les égalitaires."
"Ah ! ça ne m'étonnes pas, il est incroyable. J'irais aussi. Et je partirais. Je m'en voudrais d'être une source d'ennuis pour vous.~"
"Tu t'en fiche en vérité, tu veux juste partir. Sans ton frère, plus rien ne te retiens ici. N'est-ce pas ?"
"C'est exact. Comment t'as deviné ?"
"Je reste ta mère."
"Ahah, oui, j'ai tendance à l'oublier parfois.~"


Sur ces mots, je me suis rendu à la cuisine en la laissant là, plantée dans la chambre et quand j'ai vu qu'elle commençait à pleurer, je me suis retourné et j'ai fermé la porte. Je suis allé m'avachir sur la table de la cuisine après avoir attrapé à manger. J'avais l'impression que tout tournait autour de moi, c'était vraiment désagréable. Et il allait falloir que je prenne mes marques ici, que je m'adapte. Alors après avoir été enfiler une paire de basket et un survêtement propre, j'ai fouillé un ballon de basket et je suis sorti pour jouer. Tout seul.

IV. Un petit bond en avant, pour mieux mordre.

On va directement passer à mes vingt ans, sinon j'ai pas grand chose à raconter, mis à part que j'ai rejoint les égalitaires et que j'ai réussi à me trouver un petit studio encore potable. Non, j'avais pas vraiment les moyens mais disons que j'ai un sens de la négociation assez poussé. J'ai réussi à me faire apprécier par mes compagnons, disons que ça a pas été très dur. Soit disant que le fait que je sois tout le temps en train de sourire à quelque chose de motivant et que mon intelligence et mes capacités d'analyse sont de précieuses ressources par les temps qui courent. Enfin moi je ne m'en plains pas, j'y trouve parfaitement mon compte. Sinon, je me suis fait quelques amis et je fréquente même quelqu'un. Et ça passe le temps comme beaucoup d'autres choses.

"So-chan ?~"
"Hum ?"
"Tu veux sortir ce soir avec les autres ?"
"J'veux bien oui !"
"Alors soit prête pour ce soir vingt heure, chez An-san.~"
"Tu viens me chercher Chi' ?"
"J'aimerais bien, So-chan, mais j'ai encore du travail."
"Owh, on se voit ce soir alos ?"
"C'est ça, à ce soir, So-chan !~"


Et j'ai raccroché. Non, je n'avais pas de travail, je n'avais juste pas la foi de marcher jusqu'à chez elle, quand bien même ce n'est pas loin. A l'heure prévue je me suis rendu chez An'-san où on devait se retrouver pour prendre un peu de bon temps. Résultat des courses on a terminé à jouer au poker autour d'une table accompagnés de bières et de cigarettes. On va dire que j'ai plié la partie à moi tout seul, c'était tellement facile de connaître leur jeux rien qu'en les regardant. Un léger sourire, un oeil qui brille, un regard lancé au jeu, une main passée dans les cheveux, tous leurs gestes me parlaient.

"Orochi ! T'as triché ! J'en suis sûr !"
"Mah, mah, pas du tout, c'est juste que tu joues mal, An-san.~"
"Mouais, comment tu fais, c'est comme si tu connaissais nos cartes et même que tu voyais quand on bluff."
"Hé bien, il me suffit de vous regarder. Par exemple An-san, quand tu as  du jeu, tu a tendance à aller tripoter tes jetons et tu te retiens de sourire. Cependant le coin droit de tes lèvres tremblote toujours un peu."
"Tu es monstrueux..."
"Eeeh... C'est pas très gentil ça, An-san, je ne fais que regarder.~"
"On a pas tous tes capacités hein..."
"Héhé, j'avais  remarqué, surtout pour toi, An-san.~"
"Enfoirééééé !"


Oui voilà, ça me passait le temps, So-chan discutait avec les autres filles présente, parfois elle me  regardait alors je le lui rendait et quand elle souriait, je lui souriait déjà. Je lisais en elle aussi et je voyais bien qu'elle m'aimait. Mais je ne pouvais pas en dire autant. Au début peut-être elle a su déclencher une étincelle, un petit quelque chose mais qui s'est vite fâné. Pourtant je restait avec elle, mais c'était seulement par intérêt, parce qu'elle m'apportait le quelque peu d'affection dont j'avais besoin, mais j'ai aussi compris en la regardant que ce qu'elle me donnait, j'avais finit par m'en lasser et ne plus en vouloir. A la fin de la soirée, je lui ai offert de la raccompagner. Sur le chemin, je me contentais de l'écouter parler sans rien dire, jusqu'à ce qu'on arrive à sa porte.

"Tu restes ce soir, Chi ?"
"Mah, ça aurait été avec plaisir, mais j'ai encore des choses à faire."
"Oh... Bon... Bonne nuit alors."
"Bonne nuit So-chan.~"
"Hum... T'es bizarre Chi..."
"Ahah, c'est pas nouveau.~"
"Dis... est-ce que tu m'aime ?"
"Mah, on y est... Non So-chan, je ne t'aime pas. J'ai juste besoin de toi, enfin... J'avais besoin de toi. Je n'aime personne So-chan, seulement tu n'as jamais rien vu, parce que comme les autres tu ne sais pas ce que je pense, n'est-ce pas ?~"
"Comment tu peux dire ça... comme ça?"
"Mah, c'est simple, je te regarde, je souris et je remue les lèvres en articulant des mots, comme ça : Je n'aime personne So-chan.~ Et sur-ce, je te souhaite une bonne nuit, dors bien So-chan. Bye bye !~"


Et encore une fois, je suis parti. Si je m'en voulais ? Non, absolument pas, je n'ai jamais sû ce que sont les remords ou les regrets. Tout ce que je sais faire, c'est mené les gens par le bout du nez, avant de les laisser perdus au milieu de tout ce que j'ai pu susciter chez eux. La vérité, c'est que je suis vraiment un serpent, j'attends  le bon moment pour mordre.  

V. Comme au basket, déséquilibrer son adversaire pour le passer.

Un homme, c'est le cerceau du panier, ça s'écrase quand le ballon arrive trop vite. Sa force mentale c'est comme une défense au basket, ça se passe et ses émotions, c'est comme un lanceur qui tire un trois points, ça se bloque et sa se retourne contre lui. Je ne veux en venir nulle part, juste vous raconter une petite anecdote, comment je peux abattre mes adversaires sans les toucher. Comment je peux leur faire mal sans les blesser. Je m'étais retrouvé face à un soldat ennemi. Par pur hasard au détour d'une rue, moi personnellement j'avais juste l'intention de passer mon chemin, mais lui avait plutôt l'air d'avoir envie d'en découdre. C'est avec un couteau comme arme qu'il a choisit  de m'affronter, moi je me suis contenté de rester planté devant lui.

"Mah, tu as l'air fort, j'ai pas vraiment envie de me battre contre toi.~"

Je lui laisse la balle, je m'en voudrais de le priver d'espoirs et c'est tellement plus amusant que de voir cet espoir se briser comme si ce n'était rien.

"Qu'est-ce que tu racontes ? Tu es un soldat toi aussi, bats-toi !"
"Mais ça ne servirais à rien, la différence de niveau est trop grande. On ne se jette pas dans une bataille perdue d'avance.~"


Il passe à l'attaque, et moi je me place en défense, campé sur mes appuis sans pour autant faire montre d'une quelconque volonté de lui prendre la balle, pour cela je reste évasif.

"Te fous pas de moi, pourquoi tu ne t'enfuis pas si tu sais que tu as perdu ?"
"J'ai dit que j'allais perdre ? Hé t'es sûr de bien écouter ce que je dis ?~"


J'ai juste tendu la main, rien de plus, rien de moins.

"Est-ce que tu as déjà tué ?~"
"Qu'est-ce que ça peut te foutre sérieux !?"
"Mah, ne t'énerves pas, je cherche seulement à voir à quel point nous sommes différents. T'as l'air d'avoir mon âge. Tu viens de t'engager n'est-ce pas ?~"
"La ferme ! Et bats toi !"


Il s'est jeté sur moi, j'ai bloqué le coup, même si ça ne me fait rien, ce n'est jamais agréable de prendre un coup de couteau. J'ai remonté sa lame au niveau de ma jugulaire.

"Eh, navré, je t'ai empêché de me tuer.~"
"Que... ?"
"Aïeaïe, je  suis vraiment désolé, mais vas-y, continue, je t'en prie.~"


J'ai relâché son bras. Et en terme de basket, je viens de lui prendre la balle, juste sous son nez, j'ai entièrement le contrôle total du jeu. Et je m'avance la balle en main, je n'ai qu'a le passer et à aller marquer. Et a ce stade rien quand ayant observé son visage, je sais déjà tout, je sais qu'il n'a jamais tué personne, je sais qu'il n'est absolument pas prêt, et je sais que je vais le briser au point qu'il ne sera jamais prêt. Parce que je vais le briser.

"Mah, dépêche-toi, j'ai pas toute la journée... A moins, que tu ne puisse pas le faire.~"  
"... Je vais le faire !"
"Non, tu ne le feras pas."
"Si je vais le faire !"
"Non, tu ne feras rien, tu es lamentable. Je te fais peur. Même ce couteau que tu as dans la main, il te fait peur... Ce serait vraiment bête de se couper, pas vrai ?~"


Je fait semblant de vouloir le passer, il esquisse donc un mouvement de recul, il se demande sûrement si je vais partir à droite ou à gauche ou encore passer en force.

"Regarde toi, pourquoi tu hésites ? Un vrai soldat m'aurait tué depuis bien longtemps. Sur quoi ils se sont basés sur t'engager ? D'après ce que je peux voir, tu ne vaut rien, je peux même affirmer que tu n'as jamais vu de sang couler, je me trompe ?"

A ce stade, je viens de le passer, sans effort, sans qu'il ne représente aucune gêne. Je n'ai plus qu'a monter au panier et ce sera terminé. Aussi, son couteau, je le lui prend des mains, sans forcer. Comme si il me le donnait puis il se met à trembler sans plus pouvoir parler, moi je me contente de le regarder en passant la lame contre mon doigt en la laissant légèrement entailler ma peau.

"Ici ou ailleurs, tu ne sert à rien, tu es juste un déchet au milieu des autres. Tu es là comme un pion. Dis-moi, si je te tue, tu crois qu'il pleureront ta mort ? Dès que j'en aurais terminé avec toi tu seras remplacé, parce que des comme toi, il y en a des milliers ici. Alors je te laisses le choix. Restes et meurs avec pour seul honneur celui d'un pion qui sera remplacé demain ou fuit comme un lâche."

Je viens de marquer mon point, je viens de le briser, je viens lui faire comprendre que quoi qu'il fasse, il n'est rien. Que rien ne lui est acquis que tout lui échappe, qu'a ce stade, je peux en faire ce que je veux parce que sa volonté d'avancer seul, je l'ai sapée, elle n'existe plus. Cependant je n'ai rien a retirer d'un être aussi faible que lui alors je l'ai laissé partir après lui avoir rendu son couteau en lui souriant avant de le regarder détaler comme un petit lapin. Et tout ça encore une fois à force d'observation, j'ai tout lu sur son visage, ce n'était pas le premier et ce ne serait pas le dernier.

"Chi', tu es monstrueux... Vraiment."
"Aaah, tu étais là, An-san ?~"
"Hm, ça fait un moment que je te suis, j'ai un message pour toi, tient."
"Mah, merci An-san.~"
"Dis-moi, combien de personne a tu tué depuis ton arrivée ici toi ?"
"Quarante-se..."


Un hurlement se fit entendre dans une rue voisine alors que moi je sortais un air surpris fort exagérée. Mais je savais pourquoi. Je savait d'où provenait ce hurlement, je savais ce qui se passait. J'ai le contrôle total du jeu.  

"Aïeaïe, j'ai du lui mettre un peu de sang dessus quand je me suis coupé le doigt... C'est dommage.~ Quarante-huit, An-san.~"  

J'ai dit que je pouvais les abattre sans les toucher oui, pas que je m'arrêtais à ça.

VI. Pour tout début il y a une fin. Mais revenons en à la tienne.

Alors aujourd'hui, j'ai vingt-cinq ans. Et je continue à vivre comme je l'entends, je fais toujours partie des égalitaires, mais disons que plus le temps passe et plus je me lasse. Je ne trouve plus aucun intérêt à combattre pour une grande cause, je pensais que ça aurait pu me faire évoluer, me permettre quelque chose. Mais mis à part prendre un peu de galon, je n'ai rien fait de bien probant, j'ai réussi à conserver la confiance de mes compagnons, mais pour combien de temps encore. Parce que je sais pertinemment que je n'aurais aucun scrupule à les descendre un jour et je sais également que ça arrivera forcément, ça arrive toujours. Parce que je suis un serpent, je chasse en permanence et dès que je peux, je mords, c'est comme ça, pas autrement. Oh et je vous ai dit que mon frère m'avait toujours offert des ballons de basket, ce n'est pas vrai. Une fois il m'a offert un anneau en argent et une chaîne. Je me rappelle, j'étais dans l'entrée prêt à partir pour le collège.

"Nii, pourquoi tu m'offres une bague ? C'est pour les filles..."
"Hé ! Dis pas de conneries abruti ! C'est une bague spéciale !"
"Spéciale ? En quoi ? C'est juste une bague..."
"Idiot ! C'est une bague qui te protégera ! Tant que tu l'auras, il ne pourra rien t'arriver !"
"Je ne peux pas mourir."
"Mais tu vas te taire ouais !? Je suis ton grand-frère, cette bague tu dois la laisser là sur la chaîne jusqu'à ce que tu sois assez fort. Ou que tu trouves quelqu'un à protéger toi aussi. Et là, tu pourras la porter à ton doigt avant de la lui donner. Tu as compris, baka-Chichi ?"
"Oui, merci, nii.~ Mais, si je ne trouve personne ?"
"Un vrai homme à toujours quelqu'un à protéger. Tu verras quand ce sera ton tour."

J'attends toujours nii, je la porte toujours en attendant. Parce que je sais que ce que tu m'as dit, c'est vrai. Parce que tu ne m'as jamais menti, parce que toi tu m'as toujours fait confiance, tu as toujours su forcer la mienne ainsi que mon respect. Alors je continue de croire en tes mots. Je ne fais pas d'efforts pour trouver, parce que je suis comme ça, mais j'ai pas arrêté de croire. Parfois je me dis que c'est injuste que j'ai hérité de maman et pas toi. Mais d'un autre côté, je me dit que t'as eu de la chance parce que t'as échappé à pas mal de trucs qui t'aurais mis hors-de toi. T'aurais jamais pu survivre ici en vérité. Mais moi, je suis différent. Moi je ne sais même plus vraiment qui je suis, je ne peux plus laisser mes émotions me guider. Alors moi je peut le supporter. Tu as eu de la chance nii. J’espère que tu ne trouveras pas le temps trop long parce que, je ne suis pas prêt de mourir.  


Ce type est plutôt grand et tape le un mètre quatre-vingt d'après ce que je sais. Il est plutôt athlétique malgré le fait qu'il ai l'air un peu sec il doit bien être entre soixante-dix et quatre-vingt kilos. Il a les cheveux noirs et mi longs qui ne sont jamais coiffés et toujours en bordel. Il porte des lunettes et ses yeux son presque toujours mi-clos, si un jour il daigne les ouvrir en votre présence vous verrez qu'ils sont d'un gris quelque peu orageux et qu'on se regard est si perçant que s'en est gênant, c'est un regard qui vous donne l'impression d'être le lapin face au serpent. Pour continuer dans le désagréable, il arbore sans cesse un grand sourire, avec ça on lui donnerait le bon dieu sans concession, sauf qu'en y regardant de plus près, ce sourire a quelque chose de malsain et de dérangeant, le genre de sourire qui plus on le regarderait, plus il deviendrait effrayant. Il a une démarche nonchalante et pourtant jamais vous ne l'entendrez approcher car il se déplace à pas de loup. Il s'habille de manière très classique, Veste, jeans, t-shirt, basket on peut aussi le voir en survêtements parfois parce qu'il trouve ça plus agréable à porter. Il a la gestuelle floue et incertaine ce qui rend ses mouvements très difficiles a prévoir et a anticiper, de plus, rien ne peut-être lu dans son regard ou sur son visage. Même sa voix et le ton qu'il emploie sont dérangeants, cette voix qu'on donnerais sans problèmes aux serpents s'ils pouvaient parler et ce ton faussement amical et poli, ces mots bien employés qui sont là pour tromper, comme le reste. Sinon il porte un anneau en argent sur une chaîne autour du coup et on peut parfois l'apercevoir en train de fumer, il n'est pas rare de le voir avec un ballon de basket à la main non plus. Toujours est-il qu'il est aussi dangereux physiquement que mentalement. N'approchez pas trop.    
Derrière l'écran
∆ PSEUDO :  Lexou/Rex/Dieu.
∆ ÂGE :  22.
∆ MÂLE OU FEMELLE :  Chat.
∆ PERSONNAGE DE L'AVATAR :  Imayoshi Shouichi - Kuroko no Basuke.
∆ TU NOUS AS TROUVÉS COMMENT ?   J'ai tapé "Pénis pancake" dans ma barre de navigation et... Oh ! Je suis un fonda'.~

∆ DES SUGGESTIONS ?  Pénis pancake.
∆ LE MOT DE LA FIN :  C'est moi qui dis quand c'est la fin.
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Scorn of the Moon
Selena Létoïde
Selena Létoïde
Scorn of the Moon




Power
••• Alias :
••• Power :
Niveau ∆ :
Blood controler~L'immortel~Chi'. Left_bar_bleue40/100Blood controler~L'immortel~Chi'. Empty_bar_bleue  (40/100)
Blood controler~L'immortel~Chi'. Vide
MessageSujet: Re: Blood controler~L'immortel~Chi'.   Blood controler~L'immortel~Chi'. EmptySam 6 Déc - 14:52


Chi-chaaaaan, pardoooon !

Désolée, c'pas le compte avec lequel tu aurais aimé être validé, hein. (a) Mais bon ~.

Tu es désormais un égalitaire de niveau 29. Tu peux dès à présent te balader dans Néo-Paris (et essayer de survivre) avec l'objet que nous t'avons délivré, qui est l'objet n°4, comme ça tu pourras faire peur à Rosie-chan ~. Pour récupérer les autres il te faudra aller les acheter au Marché Pandore, à l'aide de tes points d'expérience.

N'oublie d'ailleurs pas d'aller recenser ton avatar ici, ton pouvoir ici, et n'oublie surtout pas d'aller ouvrir ta fiche de liens par là ! Tu peux même aller faire une demande de logement .

Je t'aime ♥.
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Blood controler~L'immortel~Chi'.

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