Aux abords des années 2050,

Les humains ont exploité la Terre au-delà de ses ressources, peut-être même un peu trop. Toute trace de nature a été écrasée par la technologie et les rares forêts que l’homme n’a pas saccagées sont désormais protégées par de rares écologistes revendiquant le fait qu’elles demeurent « dernier poumon de la planète ».

Les grandes villes prospéraient. Paris était devenue une capitale de haute technologie très avancée, à l’instar de Tokyo, qui s’était remise doucement des catastrophes survenues auparavant, et de l’Amérique. Ce fût par ailleurs à partir de ces années-là qu’ils commencèrent à apparaître, eux, les « Anormaux ». Au début, ils étaient pour la plupart « Attribués », nés avec une faculté leur ayant été accordée sans que l’on ne puisse réellement comprendre pourquoi, si ce n’était par cause de mutation génétique. Pourtant, et au fil des années, certains se virent accorder des « présents » par les Dieux. Qu’ils furent grecs, romains, celtes, ou d’autres anciennes mythologies, ils se manifestèrent pour faire cadeau d’une partie de leurs pouvoirs à quelques rares élus. Ces derniers devinrent les « Héritiers ». Et étonnamment, dix années suivant l’apparition de ceux que l’on qualifiait d’« Anormaux », un culte de la nature débuta, ayant pour but d’éradiquer ces erreurs que l’on pensait nées de leurs expositions à des radiations, ou par œuvre saugrenue de l’homme. Certains fous s’offrirent à l’« Essence » elle-même, devenant de ce fait des êtres dotés de la faculté d’altérer leurs morphologies tant qu’elle fût en rapport avec la faune ou la flore elle-même. Leur nom ? Les « Maudits », bien que ces horreurs, ils les aient cherchées.

Alors, peu satisfaits des résultats infructueux du culte de la nature, quelques dirigeants mondiaux décidèrent de créer un groupe nommé « L’Index », ayant pour but d’éliminer ceux ayant obtenu une faculté. Leur raison ? La crainte, très certainement. Personne ne veut voir le pouvoir qu’il possède lui filer entre les doigts, et ceux-là même poussés par leur cupidité développèrent les « Indexés », surhommes aux capacités humaines boostés.

2070,

Vingt ans après la création de l’Index naquît la première expérience n’ayant pas échouée. Un être surhumain capable de rivaliser avec le moindre Anormal sans réel soucis. Ils continuèrent donc leur développement, jusqu’à avoir une armée visant à récupérer des Anormaux afin d’en faire des sujets d’étude pour mieux les éradiquer.
Une purge débuta alors, sans franc succès, si ce n’est celui d’apporter une troisième guerre mondiale entre les Anormaux et l’Index. Un affrontement d’ampleur puisqu’il opposa deux forces incroyablement développées tant bien technologiquement que surnaturellement. Un affrontement qui, en somme, mena à la destruction pure et simple des villes et capitales. Les dernières ressources à disposition furent épuisées, dévastées.

2120,

La guerre s’est soldée d’un match nul, bien qu’elle fasse encore rage de façon civile. Rien ne s’est réellement arrêté, la violence est bel et bien là. Il n’y a ni bombardements, ni déploiements d’unités, mais les massacres sont nombreux au sein même des cités médiocres bâties pour survivre et regrouper les quelques survivants. Le monde tel que nous connaissons n’est qu’une étendue chaotique où il devient difficile de trouver les ressources mêmes pour vivre correctement. L’Index est à ce jour le seul groupe disposant de réelles technologies et il est inutile de préciser qu’ils ne la mettent pas à profit. De ce fait sont nés les Égalitaires, n’ayant pour but que la paix, bien qu’ils soient également les créateurs de l’E.S.D., branche visant à écraser l’Index.

Aujourd'hui, huit ans après

Petit à petit, le monde tente de se reconstruire, à travers les cités. Pourtant, la peur autant que le danger plane une fois de plus ; une autre faction, nommée Nelo Angelo, a fait surface, s'autoproclamant haut et fort organisation terroriste revendiquant les droits des Anormaux en plus de se considérer comme leur suprématie. Mais le seul but que nous leur connaissons actuellement est l'éradication de toute personne ne faisant montre d’aucune faculté.

Paris est devenue Néo-Paris, capitale apocalyptique où la guerre fait constamment rage et où plus rien n'est sûr désormais. La mort rôde à chaque coin de rue, à chaque détour, à chaque pas peut-être même. Et par-dessus tout, la tension de la crainte d'un nouveau soulèvement est palpable.